Les Soins infirmiers auxiliaires autorisés en français au Collège Mathieu : la réponse aux rêves de Catherine Gnimassou

12 décembre 2022

Elle se cherche depuis longtemps, malgré son anglais impeccable, elle est persuadée qu’étudier en français présente un avantage pour une personne qui considère le français comme sa première langue. Elle, c’est Catherine Gnimassou, qui fait le programme de soins infirmiers auxiliaires autorisés (SIAA) au Collège Mathieu depuis septembre 2022.

« « Une chose que j'ai remarqué, en Saskatchewan, est que la communauté francophone est très unie, même pour une personne nouvellement arrivante, il est facile de s'intégrer dans la communauté. Donc, quand j'ai pris connaissance de l'existence des programmes en français au Collège Mathieu, je me suis dit que c'était une occasion pour moi de poursuivre mes études en français » »

Catherine Gnimassou

La particularité du Collège Mathieu

L'aspect particulier du C.M est ce fait que la taille des salles de classe permet une interaction fructueuse entre l'étudiant et son enseignant. C’est quelque chose à apprécier selon la future infirmière auxiliaire autorisée. « Dans d’autres écoles, il y a tellement d’étudiants qu’il est difficile d’avoir l’aide individualisée de la part de l’enseignant. C'est beaucoup plus spécifique au C.M. et c'est très personnel et j'aime beaucoup cet aspect. Je ne me sens pas comme abandonnée dans mon coin, je trouve que c’est très ouvert. Ils sont tous prêts à aider. Je me considère chanceuse d'avoir ça», souligne Catherine.

C’est une réalité qui est confirmée par le coordonnateur des programmes de Santé au C.M Mamadou Baldé: « oui, bien évidemment ! Moins les salles de classe sont chargées, plus les instructeurs prennent le temps pour bien faire comprendre la matière aux étudiants par rapport au temps alloué. Pour une illustration simple, nous avons des cours de laboratoire définis pour 7 étudiants exactement avec des temps alloués. »

Quelles sont vos perspectives?

Après l'école secondaire, j'avais commencé le développement international, c'est ce qui me passionnait à cette époque là. Mais quand je me suis lancée dans le domaine, je n'ai pas été satisfaite. J'ai travaillé pour la Croix Rouge, pour beaucoup d'organisations à but non lucratif et comme j'aime toujours voyager, je me disais que c'était le meilleur moyen. Par après, je me suis rendue compte qu’à travers l’infirmerie, je peux aider, voyager et apprendre des cultures et des langues. Mon but serait de pouvoir voyager, effectuer mon travail, et faire ce que j'aime, en plus d’accumuler d’autres connaissances, différentes cultures et langues

Un message

En Saskatchewan, la communauté francophone est très variée par rapport à d'autres endroits comme au Québec, donc c'est très important d’intéresser les autres. Moi j’essaie de convaincre mes sœurs de venir étudier ici, elles sont à Winnipeg. Gravelbourg est un bon environnement pour apprendre, surtout pour les étudiants internationaux, je n’y vis pas mais je le constate quand je viens pour mes travaux de laboratoire. C'est un bel endroit pour commencer, il est très important d’informer les gens qu’il y a des possibilités qui peuvent faciliter les nouveaux arrivants à s’intégrer dans la communauté Canadienne. Comme il est difficile de trouver un travail sans l’anglais, les immigrants devraient profiter pour s’intégrer dans cette communauté afin qu’ils pratiquent l’anglais au dehors en faisant les études en français. -Catherine Gnimassou

Une communauté fransaskoise très soudée

« Une chose que j'ai remarqué, en Saskatchewan, est que la communauté francophone est très unie, même pour une personne nouvellement arrivante, il est facile de s'intégrer dans la communauté. Donc, quand j'ai pris connaissance de l'existence des programmes en français au Collège Mathieu, je me suis dit que c'était une occasion pour moi de poursuivre mes études en français », déclare Gnimassou.

Le Collège Mathieu est le seul endroit en Saskatchewan où on peut devenir infirmier/ infirmière autorisé.e qui peut offrir ses services dans les deux langues officielles du Canada. Pas mal de gens l’ignorent mais celles et ceux qui font ce programme constatent ses avantages très rapidement. C’est d’ailleurs la plus importante raison qui a poussé madame Gnimassou à retourner aux études et précisément au Collège Mathieu.

Catherine Gnimassou travaille déjà comme technicienne en stérilisation à l’hôpital de Regina. Pour elle, étudier dans les deux langues officielles du Canada est un grand atout parce que ça lui permet d'interagir avec ses patients dans la langue de choix de ses derniers. Elle souligne cependant qu’elle est plus confortable en français d’où son choix de prendre un programme bilingue où le français domine.

« J'ai choisi de faire ce programme de soins infirmiers auxiliaires autorisés qui est offert par le C.M 60 % en français et 40% en anglais, car je me sens beaucoup plus à l'aise en français, même si je maîtrise très bien l'anglais. Parfois, c’est beaucoup plus avantageux de faire ses études dans une langue où on est plus confortable, car on est moins stressé par rapport à ce qu'on apprend. Je trouve donc qu' apprendre le langage médical en français est plus facile que le faire en anglais pour moi, je n’ai pas à me poser des questions », articule Catherine.

« Je ne le connaissais pas jusqu'à l'année dernière, je n’étais pas du tout au courant du Collège Mathieu, puis, je ne savais pas qu'il y avait un enseignement pour les francophones ici» -Catherine Gnimassou.

Message aux parents

Si vous voulez un avenir radieux pour vos enfants en santé dans la santé, avec une sécurité et une assurance de qualité sûres, nous vous invitons à nous rejoindre dans notre programme bilingue de soins infirmiers auxiliaires autorisés à travers ce lien ci-dessous : https://www.collegemathieu.sk.ca/programmes-collegiaux/resident-canadien/soins-infirmiers-auxiliaires. Vous vous sentirez comme chez vous sans faute pour l’éducation de vos enfants dans un esprit sain. - Mamadou Baldé

L’offre active, un atout inestimable

Les infirmiers et infirmières bilingues occupent une place privilégiée. Ils/elles sont la voix du patient pour communiquer avec tous ceux et celles qui ne parlent pas la langue majoritaire. Aussi, l’importance de parler la langue des patients ou offre active est d’un atout inestimable aujourd’hui au Canada. De ce fait, ils/elles connaissent et sont conscients. es des barrières linguistiques et de leur impact sur la santé.

Les infirmiers. ères peuvent s’ajuster pour assurer la prestation des soins de santé sécuritaires et efficaces pour leurs patients dans les CFSM (Communautés Francophones en Situation Minoritaires) surtout, comme la nôtre ici en Saskatchewan et spécifiquement à Gravelbourg. Déclare Pour Mamadou Baldé Coordonnateur des programmes de santé et CNFS au Collège Mathieu.

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